sous la pluie d'automne
la nuit presque terminée
l'appel des hulottes
la musaraigne
effrayée devant mes pieds
pour qui me prend-t-elle ?
roulé en boule
au pied des tombes des moines
le chat endormi
assis tranquillement
soudain le son colossal
d'un marron qui tombe
laissant derrière moi
au pied du vieux noisetier
la part des écureuils
premières feuilles mortes
frappant la cloche du temple
le son du silence
silence de la forêt
grâce au bruissement des feuilles
à peine audible
tranchant mes pensées
le pivert multicolore
j'étais égaré
bonnes mais inquiétantes
les premières mûres fin juillet
climat de changement
solstice d'été
cheminant dans la forêt
sans pensée spéciale
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